Haut de la page

Principe de la vaccination, vaccins existant pour le chat, protection

Par Odile.

La vaccination

L'histoire de ce mot est celle d'une découverte majeure en terme de santé des individus et des populations. Son origine remonte au 18ème siècle et découle des observations puis travaux d'Edward Jenner (1749 - 1823), un médecin britannique.

  • Un contexte - la variole, maladie virale très contagieuse qui faisait partie des maladies infectieuses les plus meurtrières (mortelle dans 20 à 40 % des cas). L'une de ses manifestations est le développement de pustules purulentes sur la peau (ceux qui n'en mouraient pas restaient marqués à vie des cicatrices).
  • Une observation - Une maladie proche par son syndrome (ensemble des symptômes), mais non mortelle, affectant les vaches (pustules sur les mamelles) et les personnes en contact avec les bêtes contaminées (pustules sur les mains). C'est la vaccine ou "cow pox". Les humains atteints de vaccine étaient résistants à la variole.
  • La découverte du principe de la vaccination - Jenner vérifia la protection induite par la vaccine contre la variole. Son "sujet" fut innoculé avec le pus d'une pustule de vaccine; il développa la maladie. Après sa guérison, Jenner l'infecta avec la variole. Il ne développa pas la maladie. Il résultait donc de cela que l'infection par la vaccine induisait dans l'organisme les capacités de défense contre un microbe proche. L'inoculation délibérée d'un agent pathogène dans l'organisme afin qu'il développe des moyens de protection fut appelée vaccination.

La pratique de vaccinations, chez l'homme et les animaux, a permis d'éradiquer ou de faire baisser l'incidence de maladies graves dans les populations (la variole est par exemple considérée comme éradiquée depuis 1980) en multipliant le nombre d'individus protégés, donc en réduisant les réservoirs vivants de ces agents pathogènes et en conséquence les risques de contamination.

Le principe
Offrir à l'organisme une rencontre avec un microbe sans attendre qu'elle se fasse "naturellement".
- Avec un microbe rendu non virulent afin que la maladie ne se déclenche pas.
- Mais de façon à faire produire par l'organisme les moyens de défenses efficaces et durables contre ledit microbe.
Ainsi protège t'on des symptômes les plus dangereux de la maladie.

Les mécanismes cellulaires et moléculaires qui déterminent la capacité de défense de l'organisme contre les agents infectieux sont aujourd'hui connus (en partie). Ce sont les mécanismes de défenses immunitaires gouvernés par le système immunitaire.

En raccourci, on introduit dans l'organisme l'agent pathogène ou seulement certaines de ses molécules dites antigènes (ou molécules antigéniques). Ceux-ci sont reconnus comme étrangers et déclenchent le recrutement de cellules de l'immunité spécifique dites immunocompétentes (ou compétentes vis-à-vis de ces antigènes): ce sont des lymphocytes. Les lymphocytes sont des sous-populations de leucocytes ou globules blancs. Chaque lymphocyte est capable de reconnaître un antigène et un seul, ce qui fait la spécificité de la réponse immunitaire. Ceux-ci vont alors se multiplier et se différencier pour produire les agents permettant la neutralisation puis l'élimination des antigènes et/ou des cellules qui les portent. Ces agents d'élimination sont:

  • Des cellules tueuses, les lymphocytes cytotoxiques ou CTL, Ils libèrent une substance, la perforine, qui perfore la membrane des cellules porteuses d'antigènes. Ces cellules se vident alors de leur contenu par cette cytolyse. capables de détruire les cellules porteuses d'antigènes.
  • Des molécules, les anticorps. Ce sont des protéines (immunoglobulines) produites par les plasmocytes, cellules différenciées à partir des lymphocytes B. Un anticorps possède 2 sites de fixation d'un antigène spécifique. La fixation par les anticorps neutralise les antigènes.

Des cellules mémoires Ce sont des lymphocytes T et B sensibilisés à leur antigène et capables de le reconnaître plus vite. Ceci permet une production plus rapide des CTL et des anticorps. sont aussi différenciées. La réponse immunitaire est plus rapide, empêchant normalement une seconde maladie due au même agent pathogène.

La vaccination permet donc :

De précéder une infection "naturelle" de l'organisme par un agent pathogène, bactérie ou virus (avec certaines limites).

De développer dans l'organisme les moyens de défenses spécifiques (c'est-à-dire propres à un agresseur donné) en qualité et quantité afin d'éliminer au plus vite l'agent pathogène.

Des vaccins

Ce que doit contenir tout vaccin

Il doit contenir des antigènes. Ce sont des molécules ou fragments de molécules propres à un agent pathogène. Elles lui sont propres car elles sont codées par son génome. Elles sont alors reconnues comme étrangères par l'organisme infecté, car non codées par le génome de ce dernier. C'est la reconnaissance de cet étranger, le non-soi, qui déclenche une réponse immunitaire spécifique.

Il contient ou non un adjuvant (huileux ou aqueux). Celui-ci est nécessaire à l'efficacité de certains types de vaccins.

Différents types de vaccins

A agents vivants atténués - L'agent pathogène a été affaibli par des produits chimiques ou d'autres procédés de façon à déclencher une réponse immunitaire adéquate sans provoquer les effets graves de l'infection.

A agents inactivés (adjuvés ou non) - Les bactéries ou virus ont été tués par des procédés physiques ou chimiques. Ces organismes morts ne peuvent pas provoquer la maladie.

Vaccins sous-unités ou vaccins moléculaires (adjuvés) - Ils ne contiennent pas l'agent pathogène, vivant ou mort, mais seulement ses antigènes ou molécules immunogènes. Elles sont produites par génie génétique: le gène codant pour un antigène doit être connu, cloné, introduit dans une "usine biologique" (bactérie, levure ou cellule animale) qui va produire alors la molécule. Ces antigènes sont généralement administrés avec une substance qui stimule leur pouvoir immunogène, l'adjuvant.

Vaccins vectorisés recombinants - Là aussi, ce sont des molécules appartenant au microbe qui sont utilisées. Mais elles sont présentées par des vecteurs, autres micro-organismes non pathogènes (par exemple la souche canaripox, virus de la variole du canari). Les gènes codants pour ces molécules sont introduits dans le vecteur où ils s'intègrent à l'ADN. Le vecteur va exprimer ces gènes et soit excréter les antigènes résultant de cette expression, soit les afficher sur sa membrane.

La vaccination chez le chat

Comme chez l'homme, les vaccins destinés au chat ciblent les agents pathogènes les plus dangereux pour eux (et connus!). Certaines pathologies virales graves n'ont pas aujourd'hui de vaccins autorisés en France. Et nous admettrons aussi qu'aucun vaccin ne peut prétendre assurer une protection à 100%.

Les données qui suivent sont essentiellement tirées du séminaire La vaccination du chat de la Société Française de Félinotechnie (25 mars 2006, ENV d'Alfort).

Vaccins disponibles en France

Quels vaccins?
Contre les maladies les plus fréquentes et les plus graves recensées chez le chat:
- Typhus (Panleucopénie).
- Coryza
(Attention! Plusieurs microbes en cause: la valence coryza inclue donc l'herpès virus et les calicivirus).
- Leucose.

Mais aussi la chlamydiose
(coryza d'origine bactérienne et non virale).

Si vous avez un chat et son carnet de vaccination, ouvrez-le à la page requise...

La colonne de gauche (quelquefois intitulée "maladies") liste 5 maladies: Coryza, Typhus, Chlamydiose, Rage, Leucose.
La seconde colonne (intitulée éventuellement "vignette") est celle où doivent être collées justement la ou les vignettes prélevées sur le ou les flacons de vaccin injecté. [Nous laisserons de côté la colonne où le vétérinaire valide sa pratique, tout en rappelant qu'un vaccin doit être administré par un praticien, et reviendrons ultérieurement sur la question de la date].
Suivant le laboratoire producteur, la vignette mentionne ou non certains rensenseignements corrélés aux 5 pathologies nommées. Quelquefois, il n'y a que le nom du vaccin, plus ou moins significatif pour le profane. Par exemple : Leucogen (Virbac) est la valence contre la leucose, comme Fevaxyn FeLV (Fort Dodge) ou Purevax FeLV (Merial) pour des vaccins monovalents. Quand plusieurs valences sont réunies dans le même vaccin (vaccin multivalent), le nom est généralement suivi de lettres majuscules signifiant justement les différentes valences contenues. Par exemple Feligen CRP ou Purevax RCPCH.
Nous suivrons la piste de ces abréviations puisque chacune traduit exactement une valence vaccinale alors que le terme "coryza" correspond à des symptômes sans indiquer l'agent pathogène en cause.

P comme...

... Panleucopenie ou Typhus (Feline Panleukopenia).

Due à un parvovirus, c'est la maladie la plus contagieuse chez le chat et qui entraîne, notamment chez les jeunes, une mortalité importante (jusqu'à 90%). Elle affecte essentiellement des populations félines (dont les élevages) au statut sanitaire douteux. Les vaccins disponibles en France sont majoritairement atténués. La valence est souvent ajoutée à d'autres mais il existe en monovalent. Le vaccin empêche l'infection et la maladie.

Cette vaccination est primordiale en collectivité féline où le virus reste présent du fait de l'excrétion par les chats vaccinés ou atteints-guéris. Elle est réalisée à l'âge de 8-9 semaines, avec un rappel 3-4 semaines plus tard puis rappel annuel.

R C comme...

... Rhinotrachéite et Calicivirose (Feline Viral Tracheitis et Feline Calicivirus).

Ces deux valences sont associées (vaccin bivalent) car l'Herpesvirus félin (FHV) et le Calicivirus félin (FCV) sont tous deux les agents majeurs, entre autres, du coryza.

Le F.H.V. est persistant chez les animaux qui ont été infectés: le virus se maintient latent tout au long de la vie de l'animal, donnant lieu à des excrétions épisodiques suite à des stress. Malgrè ses limites, la vaccination a cependant diminué l'incidence des coryzas liés à ce virus. Le vaccin est inactivé ou vivant-atténué.

Le F.C.V. peut lui aussi laisser des porteurs asymptomatiques, réservoirs persistants de contamination. Le virus est caractérisé par une très forte variabilité antigénique: les cibles qu'il présente aux anticorps sont soumises à de fréquentes mutations qui les modifient, les rendant ainsi indétectables par d'anciens vaccins. Des vaccins récents ont été élaborés à partir de souches plus récentes et très pathogènes de calicivirus (association de deux souches aptes à induire un plus large spectre de protection), ceci suite au constat d'épidémies récentes de caliciviroses sévères aux Etats-Unis et en Europe. Le vaccin existe en inactivé et recombinant. La question des vaccins vivants est posée: l'utilisation de souches vivantes semble contribuer à l'apparition de nouveaux mutants pathogènes.

Pour ces deux cas, la vaccination empêche la maladie en ce sens qu'elle limite les signes cliniques et l'excrétion pour l'animal qui n'est cependant pas protégé de l'infection.

La vaccination est réalisée à l'âge de 8-9 semaines, avec un rappel 3-4 semaines plus tard puis rappel annuel.

Les 3 vaccins qui précèdent sont considérés comme "essentiels". Ceux qui suivent sont considérés comme "non-essentiels".
Cette "définition" ou "classification" est basée sur des statistiques quant à l'incidence, la fréquence des pathologies sur des populations félines étudiées en relation avec des conditions de vie. Elle ne présume en rien de la gravité de toutes maladies pour lesquelles on dispose de vaccinations. Une vaccination a minima pour les seules pathologies "essentielles" se justifie pour des chats n'ayant jamais accès à l'extérieur et au contact d'autres chats de "statut inconnu". Cette dernière expression pose les limites même de cette classification: nous penserons à ce que l'on peu connaître du statut microbien d'un chat qu'on caresse chez des amis, des parents... à la possibilité (même infime) de contamination par le biais des mouvements humains (ce qu'il y a sur des semelles de chaussures, sur des mains, des vêtements portés en présence d'un chat qui a été... porté...). Faut-il préciser qu'une vaccination "large" est requise dès lors que le chat accède à l'extérieur, des expositions félines, un déplacement vers l'étranger, vers une autre maison où il y a déjà d'autres chats... bref, un très grand nombre de situations?

FeLV comme...

... Leucose (Virus leucemogène félin, responsable de la leucose féline).

Les chats jeunes sont plus sensibles à l'infection. Elle laisse une virémie persistante chez certains (donc excrétion sporadique, etc...). Le vaccin empêche la maladie mais pas l'infection. Il existe en monovalent, recombiné ou inactivé. Il est fait à l'âge de 8-9 semaines, avec un rappel 3-4 semaines plus tard puis rappel annuel.

Ch comme...

... Chlamydiose (Chlamydophila felis).

Bactérie à l'origine du coryza dont elle n'est cependant pas le véritable agent. Elle induit plutôt une conjonctivite. De nombreux chats restent porteurs asymptomatiques. La bactérie est sensible aux antibiotiques et le vaccin, comme pour les précédents, n'empêche pas la maladie mais en réduit les signes cliniques. Les vaccins sont tous multivalents (associés aux valences R et C par exemple), vivants (atténués) ou inactivés.

Primo-injection à 8 semaines et rappel 3-4 semaines après, puis rappel annuel.

Et R comme...

... Rage. Due à un rhabdovirus (virus à ARN) et mortelle.

Le vaccin est monovalent ou polyvalent, inactivé. Du fait de l'éradication de la maladie en France, il n'est plus obligatoire si l'animal reste sur le territoire (c'est cependant la seule maladie féline faisant l'objet d'une épidémiosurveillance). Par contre, il reste obligatoire pour toute sortie de territoire vers un pays étranger et pour tout importation ou exportation, et doit être effectué au moins un mois avant le déplacement. Dans certains cas, la réglementation exige aussi un dosage des anticorps qui doit être indicatif d'une bonne protection vaccinale, ce qui allonge les délais de prévoyance d'au moins 3 mois, parfois plus, en fonction des pays concernés.

FIV et PIF : des vaccins à venir?

Et les pathologies graves sans vaccin
Non disponibles en France car/et/ou d'efficacité non reconnue.
- La PIF ou Péritonite Infectieuse Féline due à des mutations de Coronavirus.
- La FIV ou Immunodéficience Féline, équivalent félin du SIDA humain (sans transmission aux humains).

Pour lutter contre ces 2 pathologies mortelles, des vaccins existent à l'étranger. Ils ne sont pas autorisés en France, à cause de certaines limites quant à la relation entre efficacité et modalités les rendant efficaces. C'est obscur sans exemple précis, donc passons à l'étude de cas.

PIF (Péritonite Infectieuse Féline)

Un vaccin intranasal a été développé (Primucell, Pfizer). C'est un vaccin atténué sensible à la température: il infecte les cellules des voies nasales mais ne peut pas infecter d'autres cellules de l'organisme du fait de leur température plus élevée (quelques degrés de différence font la différence). Son application ne se fait qu'à partir de 16 semaines, avec 2 doses successives à 3-4 semaines d'intervalle.

Il n'assure une protection que si le chaton est exempt de coronavirus entéritiques banals. Or ce statut est relativement improbable en élevage, du fait de la fréquence du F.Co.V. et de la contamination précoce des chatons par leur mère, bien avant 16 semaines (en fait, lors du trou immunitaire à partir de la quatrième ou cinquième semaine de vie, c'est-à-dire le moment où le taux d'anticorps maternels absorbés via le colostrum Le premier produit des glandes mammaires, dans les heures qui suivent la naissance. Ce n'est pas du "lait". Il contient des substances nutritives mais surtout tous les anticorps maternels qui assurent ainsi la protection du chaton pendant leur durée de vie dans son organisme à un taux optimal, soit 4-5 semaines. Le chaton doit téter ce colostrum (donc sa mère) pendant les 6 heures qui suivent la mise bas, délai pendant lequel un taux efficace d'anticorps est distribué. Au-delà, il diminue et n'assure plus une protection optimale. par le chaton baisse en deçà de l'efficacité de protection, alors que le système immunitaire du chaton ne peut pas produire ses propres anticorps).

L'efficacité d'un futur "vaccin PIF" repose donc sur les conditions:

  • qu'il puisse être administré de façon très précoce aux chatons.
  • qu'il soit capable de surmonter les anticorps maternels (d'une mère porteuse de FCoV).

Un tel vaccin serait alors applicable aux femelles gestantes afin qu'elles produisent les anticorps protecteurs disponibles pour les chatons (via le colostrum)...

FIV (Immuno-déficience féline)

Est-ce un hasard si on appelle cette maladie le SIDA des chats? Ce virus, comme celui de l'immuno-déficience acquise chez l'homme, infecte des cellules de l'immunité, déclenchant ainsi une baisse d'efficacité de ladite immunité qui conduit à la mort par impossibilité de développer des défenses spécifiques contre tout microbe, même un "banal".

Un vaccin a été mis au point contre certaines souches de FIV présentes aux USA. Il protège "contre des souches de laboratoire". Les limites sont les suivantes:

  • Son efficacité sur le terrain où les souches virales peuvent être différentes car...
  • Ce virus présente une grande mutabilité de ses molécules antigéniques et certaines souches sont plus virulentes...
  • Et il "perturbe le diagnostic": forcément, un chat vacciné développe des anticorps et on ne peut alors plus savoir si c'est le vaccin ou une infection qui fait que le minou a... des anticorps.

Un problème majeur posé est donc celui de la mutabilité importante du virus, ce qui se traduit potentiellement par des souches différentes selon les lieux géographiques et le temps, et donc par la production de vaccins adaptés à des lieux et des moments, qui puissent empêcher une infection persistante, et dont les conséquences organiques puissent être distinguées d'une infection réelle (mise au point de tests plus pointus de dépistage). Sauf que pour le FIV, on ne met pas en oeuvre les même moyens que pour lutter contre les souches annuelles variantes de la grippe humaine. Wait and see...

Calendrier vaccinal

Primo-vaccination
C'est littéralement "la première vaccination".
Cela signifie 2 injections à 3-4 semaines d'intervalle.
La répétition rapide dans le temps permet de créer une protection efficace et durable dans le temps.

Les rappels
Ils sont réalisés une fois par an. Mais voir le calendrier vaccinal pour les données récentes.

La "tradition" consiste en une primo-vaccination (première injection à 8-9 semaines et la seconde 3-4 semaines après), puis un rappel annuel. Il apparaît aujourd'hui que pour la plupart des valences vaccinales, cette fréquence n'est pas forcément indispensable.

Le rappel a pour fonction de maintenir une dose d'anticorps circulants, ou titre d'anticorps, suffisante pour assurer la protection, le taux d'anticorps diminuant dans le temps. Cette dose doit donc se situer au dessus d'un seuil, le titre protecteur.

Là se posent différents problèmes:

  • Le titre des anticorps peut-il être directement relié/corrélé avec la protection contre l'infection?
  • Comment évolue le titre d'anticorps dans le temps (persistance) pour différentes valences et pour différents types de vaccins (différences entre inactivé et atténué par exemple)? Soit la durée d'immunité suffisante acquise.
  • Ce qui est évalué expérimentalement (en laboratoires) est-il vérifié dans les populations vaccinées?

La synthèse actuelle des réponses données aujourd'hui à ces questions permet de proposer une fréquence moindre de rappels pour la plupart des vaccins, la persistance dans le temps d'un titre anticorps protecteur dépassant généralement l'année.

Voici une proposition de calendrier vaccinal sur ces bases:

Vaccins essentiels
FPV, FCV, FHV Tous les chats Primo-vaccination + rappel à 12 mois Re-vaccination tous les 3 ans
Vaccins essentiels "particuliers"
Rage Chat à risque d'exposition Primo-vaccination Re-vaccination tous les 2 ans
Leucose Chat à risque d'exposition (incluant tous les chats allant dehors) Primo-vaccination + rappel à 12 mois Re-vaccination tous les 2 ans
Vaccins "non-essentiels"
Chlamydophila, Bordetella,
(FIV, PIF)
Chats en environnement endémique Primo-vaccination Selon les instructions des producteurs
D'après O. Jarrett, "Survaccinons-nous?",
Séminaire de la SFF - Actualité de la vaccination (ENVA - 25 mars 2005).

Ces données doivent être confrontées au contexte de vie du ou des chats afin que soit choisie la nature des vaccins réalisés et le rythme adapté des rappels:

  • Elevage donc communauté de chats + naissances (avec les responsabilités corrélées) ou particulier avec 1 ou 2 chats?
  • Accès à l'extérieur? Avec ou sans contact avec des chats errants? Chat confiné en appartement?
A lire aussi...

P'tites bêtes: bactéries, virus, champignons et autres parasites...

Quelques considérations prophylactiques...

© Cooncept - 2007.